L’ontologie de Lowe vs Surimposium

Lowe est auteur célèbre d’une ontologie à 4 catégories : universels substantiels (genres), universels non substantiels (propriétés), substances individuelles (objets), instanciations de propriétés (modes). Cette classification n’est pas satisfaisante, débouchant sur un dualisme et des questions insolubles —pourquoi ces 4 catégories? Surimposium aborde l’ontologie beaucoup plus simplement en l’inscrivant dans la dimension complexe.

En résumé : Les propriétés sont indissociables d’un observateur, c’est-à-dire d’une entité complexe qui détient les moyens de reconnaître ces propriétés dans sa propre ontologie. Il existe alors deux directions ontologiques : celle qui constitue l’entité (le moins complexe forme le plus complexe) et celle qui observe l’entité constituée (le plus complexe entre en relation avec le moins complexe). Ces directions correspondent aux substances et propriétés chez Lowe. Substance et propriété désignent une réalité physique unique. C’est seulement la direction du regard dans la dimension complexe qui les individualise.

Lowe voit les universaux comme des idéaux incrustés dans la réalité. Il est ainsi contraint à une vision dualiste, platonicienne, de la réalité, qui pose la question insurmontable du mode d’échange entre l’espace des idéaux / des universels et les instanciations locales dans la réalité.

Il faut abandonner ce dualisme et voir les universaux comme des modèles complexes (nos concepts) se cherchant dans la réalité. Le fait qu’ils se révèlent à notre attention dans des circonstances variées (le phénomène de réalisation multiple) ne veut pas dire que les universaux existent indépendamment de la réalité physique. Il n’est pas nécessaire d’en faire une catégorie à part.

La méthode utilisée par Surimposium est moniste et permet de décrire tous les aspects de la réalité en déplaçant simplement le point de vue dans la dimension complexe.

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