Sommaire général

Synthèses du blog sur les grands débats des sciences physiques et humaines.

Conscience

Il existe deux postures pour traiter la conscience : 1) à la première personne, en tant que sensation intimement éprouvée ; 2) à la troisième personne, en tant qu’analyste du phénomène. Ces deux postures ne sont pas concurrentes. Elles déterminent un double regard complémentaire, celui examinant la constitution du phénomène, et celui vérifiant que les explications correspondent aux sensations éprouvées. La science, remarquable pour les explications, ne rend pas compte du phénomène. C’est le “difficile problème” de la conscience. L’impression n’est pas celle de neurones s’échangeant des excitations mais de significations et qualités multiples.

Ces qualités nous semblent dotées d’intention et de causalité, ce que conteste une frange réductionniste de la science, dite éliminativiste, qui fait de la conscience une illusion. J’appelle l’éliminativisme le platisme, car il considère la complexité comme accessoire, simple émanation des micromécanismes. Je soutiens au contraire que la dimension complexe est fondamentale pour expliquer les phénomènes matériels et virtuels, et comprendre leur indépendance.

Déterminisme et indéterminisme

Certaines choses nous semblent parfaitement déterminées, d’autres plus incertaines mais nous pensons que des connaissances plus précises à leur sujet les rendraient déterminées. Puis la physique quantique est venue faire de l’indétermination un principe fondamental de la réalité. Comment concilier ces deux regards contradictoires ?

La synthèse parcourt les articles sur le sujet, jusqu’à une conclusion qui impacte largement les autres grands débats : la détermination de quelque chose naît à chaque instant de l’équilibre entre les probabilités de ses différentes significations possibles. Chaque ensemble d’indéterminations se détermine dans une interaction qui devient un nouveau possible.

Dimension complexe

L’existence d’une dimension complexe, plus fondamentale que tout autre cadre, est à l’origine des théories présentées sur ce site. La complexité est couramment considérée comme une émanation des micromécanismes de la réalité et des mathématiques. Chaque discipline scientifique est aux prises avec la complexité d’une partie du monde et tente de la remonter jusqu’à des modèles fondamentaux. Mais toutes ces complexités font partie d’une même dimension continue. La complexité est-elle générée par la mathématique ou seulement décrite par elle, en tant que langage ? Je soutiens la seconde hypothèse.

Les scissions entre disciplines handicapent la recherche de principes transcendantaux unifiant la dimension complexe. La complexité n’est pas reconnue comme discipline à part entière, susceptible d’être plus fondamentale que la physique. Vous trouverez ici les articles qui cherchent à combler ces lacunes et à faire de la dimension complexe la véritable armature d’une réalité moniste et non réductrice, incluant tous les phénomènes que nous pouvons observer.

Double regard

Le double regard, que nous avons utilisé pour comprendre la conscience, n’est pas seulement un outil de connaissance. Il a un fondement neurologique, ce qui lui donne une assise matérielle autant que virtuelle. Le double regard est celui que s’échangent les pôles Esprit et Réel de notre univers mentale. Le pôle Esprit reçoit toutes les perceptions intrinsèques du corps, construit une image identitaire, le soi. Le pôle Réel reçoit les informations sensorielles extrinsèques, qui construisent un monde indépendant, le non-soi.

Le pôle Esprit examine les régularités provenant du Réel avec un regard descendant (du Soi vers ce qui l’entoure). Il fabrique une image du Soi dans le monde, qui étoffe et transforme cette identité. Le pôle Réel regroupe les intentions que nous prêtons au réel, dont le regard est ascendant (de la constitution des choses vers leurs résultats dont le Soi fait partie).

Les deux regards ciblent des entités uniques, objets, personnes, abstractions, mais les montrent sous deux aspects aussi contradictoires qu’indissociables : 1) l’aspect constitutif, micromécanismes, relations intrinsèques ; 2) l’aspect résultant, fusionnel, le tout stable qui émerge, avec ses propriétés et ses relations extrinsèques.

Aucun aspect donc aucun regard n’est réductible à l’autre. Ils ne peuvent que coïncider. Le double regard reflète fondamentalement la dimension complexe, bidirectionnelle : micromécanismes qui s’organisent et résultat qui éprouve sa propre organisation. Le mental simule cette bidirectionnalité : simulation des micromécanismes du réel et simulation du Soi résultant éprouvant le monde. En intégrant le double regard nous produisons la meilleure simulation possible de la réalité dans son intégralité, nous inclus.

Sexe, genre, féminisme, LGBT, couple

Le duo sexe/genre fait polémique. Je présente la ligne générale du blog, anti partisane —elle critique la négation du genre ainsi que les excès du wokisme à son sujet. Puis sont résumés et listés par ordre de lecture préférentiel les articles du blog sur genre, sexe, féminisme et militantismes apparentés, vie du couple. Le point le plus important est la redéfinition du féminin et du masculin, que tous les genres peuvent s’approprier. L’autre remarque majeure est que mettre en exergue les influences culturelles sur le genre n’est pas aider à libérer ses pulsions, c’est au contraire accentuer la pression culturelle sur elles…

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