Surimposium est une théorie générale de la réalité. Décrite en résumé ou en détail français / anglais dans les livres listés à l’onglet ‘Versions’. Théorie du tout ? Cette prétention éveille immédiatement votre méfiance, à juste titre. Les gourous fleurissent en terreau si riche. Mais Surimposium, avant d’apporter un nouvel éclairage sur la réalité, se préoccupe de la manière dont notre esprit la considère. Mode de pensée prioritaire sur la théorie. L’acquisition du mode de pensée complexe vaut seule l’effort de lecture. L’auto-observation grimpe un peu plus haut. Que vous soyez philosophe, scientifique, holiste, sceptique, vous comprenez mieux pourquoi vous l’êtes.
La plus proche référence à ce mode de pensée est le ‘nexialisme’, terme inventé par l’écrivain A.E. Van Vogt pour désigner un penseur transdisciplinaire, qui réussit la fusion entre les différentes sciences pour sortir d’impasses conceptuelles. Le nexialiste est un spécialiste de la complexité, qui ne tient aucun postulat philosophique ou scientifique pour acquis.
Équipé du nexialisme vous pouvez ensuite découvrir le nouveau système philosophique, l’UniPhiM, sur lequel débouche Surimposium. Il n’en fleurit pas si souvent. Lisez également Surimposium en tant que système de philosophie.
Quand le blog s’attaque à un sujet d’actualité, il n’est pas un blog d’opinion, mais des opinions. La mienne est surtout de signaler quand une autre est fausse, et pourquoi. Je pars des racines du problème mais surtout j’utilise cette méthode universelle, l’UniPhiM. Intégrant les regards scientifique et épistémiques, elle les fait coïncider sur chaque sujet. Elle permet de s’en sortir même lorsque vous n’êtes pas un expert. De mieux s’en sortir, souvent. L’expert a le handicap d’être focalisé sur son affaire. Il se fait le héraut d’un modèle. Mais comment s’insère-t-il dans une perspective plus complète ? C’est ce qu’examine l’UniPhiM. Son double regard —le philosophe est fondamentalement un ivrogne de la connaissance— parvient-il à se stabiliser ?
L’UniPhiM n’a rien de totalitaire. Son air péremptoire vient de son aptitude à déconstruire beaucoup d’interprétations, de montrer que très peu coïncident, et qu’il faut se méfier de ses certitudes personnelles. L’idée directrice est de préciser l’opinion juste en l’entourant d’un nuage d’erreurs. Plus nous déplaçons des opinions prétendument justes dans la catégorie ‘erreur’, plus nous épaississons ce nuage et le centre exact se dessine…
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Sommaire
- 1 Le livre
- 2 Le blog
- 3 Prenez ce chemin pour comprendre la théorie :
- 3.0.1 Surimposium en tant que système de philosophie
- 3.0.2 Définir le double regard
- 3.0.3 Qu’est-ce que la réalité ?
- 3.0.4 Une nouvelle dimension de la pensée
- 3.0.5 Comment entrer dans la dimension complexe
- 3.0.6 Définition: surimposition
- 3.0.7 Éteindre la controverse entre déterminisme et indéterminisme
- 3.0.8 Stratium
- 3.0.9 Le cancer, un retour aux sources
Le livre
L’enquête part de la reconnaissance d’un ordre complexe et place deux acteurs à ses extrémités : le réel et l’esprit. Nous modélisons mentalement ces acteurs en tant que non-soi et soi. Les deux s’examinent mutuellement. C’est la définition du double regard, objet du premier chapitre.
Ces représentations opérant entièrement dans l’esprit, c’est lui que j’examine en priorité dans le second chapitre. Stratium est un modèle de l’esprit auto-organisé. Il doit satisfaire le double regard, épistémique privilégié en philosophie et ontologique en neuroscience. Je le compare aux autres modèles du psychisme et montre comment il est seul à résoudre le ‘difficile problème’ du phénomène conscience.
Le troisième chapitre se penche sur nos fondations conceptuelles : individuation, interaction, représentation, erreur, ordre et information, certitude et incertitude. Chaque concept est souvent affublé de noms différents par le double regard, nécessitant leur accolement. Ou au contraire le concept est monolithique et mérite son dédoublement par ce même regard.
Le quatrième chapitre continue l’enquête fondamentale avec la systémique, l’auto-organisation et l’émergence. Historique de l’émergentisme, jusqu’à sa vision contemporaine : la causalité émergente ne surgit pas du néant mais des aspects non modélisés des conditions initiales et des approximations dans la délimitation d’un système.
La réalité ontologique de l’émergence fait l’objet du cinquième chapitre. Il existe des ruptures de causalité dans la topologie, les transitions de phase, la thermodynamique, la décohérence quantique. Simultanément apparaissent des phénomènes transcendantaux tels que le point critique et la renormalisation. Je montrerai comment des ruptures de causalité sont dissimulées dans un simple signe ‘=‘. Les notions d’entropie et d’énergie sont décryptées. Nous assisterons à un véritable renversement épistémique de l’information ontologique.
Le sixième chapitre fait apparaître la dimension complexe. Pas seulement un plan de systèmes juxtaposés mais une hiérarchie verticale apportant une dimension supplémentaire au réel. Le double regard est inscrit dans la réalité. Une représentation n’est plus virtuelle mais réelle, jusque dans la matière. Surimposium définit des principes entièrement nouveaux : surimposition des niveaux d’information, attracteurs complexes, cadres locaux remplaçant le cadre spatio-temporel général, qui devient la surimposition des niveaux locaux. Hypothèse du conflit individuation-collectivisation (Je suis/Je fais partie) comme principe transcendantal à cette dimension.
Le septième chapitre cherche un métalangage pour la dimension complexe. Enquête sur la hiérarchie du langage mathématique et la possibilité d’une métamathématique. Le plus mystérieux des concepts est abordé : le temps. La propriété du temps en tant que séquence est redonnée à chaque niveau complexe. Les problèmes nés de la comparaison des temps se dissolvent. Le phénomène conscience s’inscrit dans une temporalité naissant de la surimposition de ses interactions constitutives. Un cours du temps anime-t-il ou non la réalité ? Cette tension potentielle n’est plus nécessaire avec la dimension complexe. Enfin il est possible de réconcilier continuité et discontinuité avec le double regard, continuité ontologique et discontinuité de la représentation, les deux aussi réalistes l’une que l’autre.
Je conclue sur les différentes sections de la dimension complexe, que j’ai appelées Quantum Materium Stratium Societarium, au sein du Diversium : la réalité auto-organisée, de l’uniformité apparente des quantons à la diversité des consciences.
Le blog
utilise le double regard pour traiter les sujets d’actualité dans leur dimension complexe. Banc d’essai des opinions existantes plutôt qu’opinion personnelle, même si je me laisse aller comme tout blogueur à des préférences identitaires. Comment savoir si le bon équilibre est trouvé ? Demandez à votre interlocuteur de soutenir l’opinion contraire. Un bon article est un dialogue. Mais doit-il conclure avec la même ouverture qu’il a démarré ? Certains avis sont funestes. Voire même létaux. J’oscillerai selon les sujets entre médiation et paternalisme assumé. Votre sort importe au médecin même quand vos commentaires sont importuns.
Prenez ce chemin pour comprendre la théorie :
Surimposium en tant que système de philosophie
Qu’est-ce qu’un système philosophique? En construit-on aujourd’hui de nouveaux? Comment se repérer dans les discours ambiants. Pourquoi préfère-t-on la science, la religion ou la philosophie ? La nécessité d’un système unificateur.
Définir le double regard
Comment la réalité se constitue et comment elle apparaît : Deux directions du regard, en provenance de “ce qui s’organise” et “ce qui observe”.
Qu’est-ce que la réalité ?
Existe-t-il une vraie réalité ? Même sachant que notre réalité est personnelle, nous la vivons comme l’unique. Cernons mieux ce que peut être la réalité en soi en l’entourant du nuage de celles de nos congénères.
Une nouvelle dimension de la pensée
S’il existe de la complexité, comment la pensée peut-elle s’en emparer, la structurer ? La pensée verticale, nouvelle dimension mentale.
Comment entrer dans la dimension complexe
Définir et expliquer la dimension complexe et le vivant à l’aide de la notion d’information intégrée.
Définition: surimposition
La surimposition est un des concepts majeurs de Surimposium. Elle se définit par l’existence, dans une même chose, de plusieurs niveaux d’information séparés mais indissolubles. Hiérarchie d’indépendances relatives. Par contre les relations entre niveaux se font dans deux directions radicalement indépendantes, dont l’importance ne peut se mesurer à l’aune de l’autre.
Éteindre la controverse entre déterminisme et indéterminisme
Comment une réalité fondamentalement indéterminée devient nos observations déterminées, par un changement de regard.
Stratium
‘Stratium’ est une théorie de l’esprit innovante alliant les réseaux neuraux à la conscience, sans aucun réductionnisme. Elle se concentre sur le fonctionnement hiérarchique plutôt qu’anatomique du cerveau.
Le cancer, un retour aux sources
Surimposium fait réécrire tous les sujets. En voici un exemple avec le cancer, maladie s’expliquant par une perte de complexité dans l’organisation cellulaire. Disparition du code assurant la coopération dans l’organisme et retour des cellules à leur état primitif, des colonies de bactéries cherchant à se multiplier tant qu’il existe des ressources.
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