Masculin soustrait ou additionné au féminin ?

Nous avons tous une part de masculin et de féminin. Plutôt qu’opposées elles se nourrissent l’une de l’autre. Ceux/celles qui éprouvent très fortement l’un de ces principes sont hypersexualisés. Prenons l’exemple du macho : il étrangle inconsciemment son principe féminin, mais sait le reconnaître avec plus d’acuité que n’importe qui d’autre. Il réagit puissamment aux deux principes. Fasciné comme un papillon par la lumière du principe opposé.

Une neutralité sexuelle croissante affadit aujourd’hui les rapports sociaux. Effet secondaire malheureux du juste combat féministe. La raison en est simple : les militantes ont voulu s’approprier un principe masculin aussi dominant que celui des hommes, sans que les hommes daignent acquérir un principe féminin aussi prégnant que celui des femmes. Effondrement culturel du féminin, le principe collectiviste. Émergence de la société unisexe du chacun-pour-soi. Désarroi des machos, terriblement conscients de cette perte, mais incapables de faire revivre le principe en eux-mêmes.

Éviter l’extinction du mâle, c’est assimiler en soi la femelle quand elle se raréfie autour. Sans cet effort, l’hyposexualité nous guette, hommes autant que femmes. Il devient facile de s’appliquer n’importe quelle étiquette de genre. Tous les cerveaux semblent de la même variété.

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Synthèse SEXE et GENRE

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