∑méta-réponses

‘Rien’ est un oxymore Reprenons les questions métaphysiques évoquées au début de l’article précédent. Quelle relation entre le réel en soi et l’image mentale que nous en construisons ? Pourquoi existe-t-il quelque chose plutôt que rien ? Possédons-nous un libre-arbitre ? Les objets mathématiques sont-ils inventés ou découverts ? Ces questions concernent à présent une réalité unifiée par la … Lire la suite

La métaphysique nous est-elle accessible ?

Abstract: En partant des objets physiques, mentaux et abstraits, catégories de la métaphysique classique, je montre qu’ils ont tous en commun d’être des fusions forme/substance, ce qui ouvre la voie à une réalité moniste. Ne pas céder au réductionnisme éliminatoire, cependant, impose de réintégrer tous ces objets dans une dimension unique : la complexité. J’explique brièvement … Lire la suite

L’origine de toute réalité

Abstract: L’incommensurable étrangeté de l’origine nous oblige à créer des commensurables pour habiller cette ultime impudeur. Qu’est-ce qui sépare le vrai de l’imaginaire? L’aptitude à “s’écouter penser” tend à nous faire projeter la pensée hors de la réalité. Il existe un monde ‘matériel’ et un autre ‘virtuel’, que chacun d’entre nous s’invente. En fait les … Lire la suite

De la possibilité d’une causalité universelle

Abstract: Le concept ‘causalité’ décrypté avec la Méthode Philosophique Universelle (UniPhiM). Ce concept-racine a été balayé de l’ontologie par Bertrand Russell, puis réanimé par différents modèles : contrefactuels, agentisme, probabilisme, transfert —avec en particulier la solution de Max Kistler en 2003, le transfert d’une grandeur conservée. Je montre comment l’UniPhiM fait coïncider l’invisibilité ontologique de la … Lire la suite

Le réel n’est-il fait que d’ondes?

Vlatko Vedral, physicien à Oxford, affirme que le réel n’est fait que d’ondes et qu’il faut complètement abandonner l’obsolète dualisme onde-particule. Cette position est un réductionnisme éliminatoire. Elle dénigre l’existence de la dimension complexe du réel. Je vais montrer comment elle réintroduit un dualisme, celui du réel et de l’esprit. Le discours réductionniste L’affirmation de … Lire la suite

De “si” à “et si”

Devant l’inacceptable, l’esprit s’enfuit dans un monde meilleur à travers une série de « si… ». Plus la séquence est longue, plus le nouvel univers est irréel. Certaines personnes s’y réfugient et s’absentent complètement de la réalité collective. Deuil indépassable, mythomanie. Pourquoi certains trouvent-ils réconfort dans l’imaginaire, ce qui facilite la réintégration au réel, tandis que d’autres … Lire la suite

Les carences du vocabulaire métaphysique

Le vocabulaire philosophique est un véritable bordel sémantique ! Le mot n’est pas trop fort. Il est presque plus facile d’apprendre une langue étrangère. Regardez par exemple le mot ‘être’ ; il désigne aussi bien un phénomène qu’une représentation. Entre ‘je suis’ —expérience non partageable— et ‘il est’ —avis infiniment partagé— se situe un retournement radical sur … Lire la suite

Temps résolu, la séquelle

Deux critiques Ambitieux, l’article précédent ? Après avoir montré à quel point le problème du temps est épineux, il prétend le résoudre en quelques paragraphes. Des références philosophiques mais aucune équation. Comment faire converger science et phénomène dans ces conditions ? C’est la première critique à faire à cet article. La seconde critique est qu’il est bien … Lire la suite

L’énigme du temps résolue

Deux écoles ? Pas le temps… Le temps est l’un de nos concepts-racine les plus énigmatiques. La difficulté à le saisir a créé deux écoles de pensée nettement clivées. La première voit le temps comme un simple ordre de succession. Aucune référence au présent ou à un observateur. Un évènement se contente d’être antérieur ou postérieur … Lire la suite

Quelle différence entre réel et virtuel?

Abstract : Le virtualisme est une vague qui submerge le réel. Il n’existe pas d’autre réalité que celle, personnelle, de notre univers mental. Le métavers surfe sur cette vague, promettant d’étendre notre pseudo-réalité plutôt que la remplacer. N’y aurait-il aucun intérêt à séparer le réel du virtuel ? L’article montre que nous sommes intimement conçus pour faire cette distinction et que la perdre serait un appauvrissement identitaire. Le virtualisme n’est que le grand retour du solipsisme, dans un monde jamais suffisamment contrôlé pour que l’indépendance du réel puisse être oubliée.

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