Le Siècle des Obscurités

Un renouveau philosophique qui a fondé l’essor technologique Le Siècle des Lumières est synonyme de renouveau philosophique. Ce XVIIIè vit l’essor du rationalisme et du libéralisme contre l’obscurantisme religieux et le conservatisme nobiliaire. Les Lumières sont celles que projettent les grands esprits sur le monde et la condition humaine. L’humanité se débarrasse d’interdits métaphysiques et … Lire la suite

« Le cancer guérit les névroses »

Pourquoi des maladies graves ou des accidents ont-ils cette faculté, fréquemment, de redresser l’esprit, lui faire reprendre sa bonne marche ? La dimension temporelle de la personne réapparaît. Au lieu d’être un présent perpétuel en train de se succéder, l’existence redevient pourvue d’un début, milieu et fin. L’esprit, paresseusement empâté de ses habitudes, distribuant des avis … Lire la suite

Extraverti et introverti

Deux identités bouillonnantes Certaines personnes n’existent pas sans une profusion de signes d’existence. Collectivisme. Mais dans quel sens ces signes sont-ils dirigés ? Indiquent-ils un intérêt spontané de la personne pour le collectif ? Ou forcent-ils le collectif à s’intéresser à la personne ? Les signes sont mélangés. Pas d’emblée facile de les trier. Même si vous êtes … Lire la suite

Pensée descendante et ascendante: quelles différences?

Des vues étrangères sur la vie « La vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui : ce sont là les deux éléments dont elle est faite ». Cette description de la vie par Schopenhauer n’est certainement pas celle qu’en ferait un biologiste. Ni celle d’une personne ordinaire et plutôt satisfaite de … Lire la suite

Instant ou durée, pour le sens de la vie ?

S’attarder ou non sur l’instant La sagesse consiste-t-elle à faire de l’instant la signification essentielle de la vie, parce que c’est la seule réalité, que tout le reste n’est que pensée ? Ou est-ce une folie, parce que justement ce qui n’existe qu’un instant ne vaut pas la peine qu’on s’y attarde ? Regardez la question de … Lire la suite

De la sobriété pour goûter tous les parfums du monde

L’intérêt d’habitudes simples ? Elles forment un socle unifié, sobre, d’où l’esprit apprécie l’incroyable diversité qui l’entoure. Pourrait-il seulement la voir, cette diversité, sans partir de la simplicité ? Probablement pas. Il serait noyé dans un monde complexe. Élément du chaos parmi les autres, vite blasé d’un voisinage aussi peu consistant. Tandis que des habitudes simples créent … Lire la suite

Comprendre les troubles psychiques avec 2 grandes catégories

Lu dans ‘Méchant garçon’, un policier de Jack Vance: —Moi, je sais que j’ai au moins deux esprits en moi qui fonctionnent sans arrêt. Parfois je déconnecte celui du dessus pour pouvoir me rendre compte de ce que fera celui du dessous. Je vous assure qu’il se passe des choses très intéressantes. C’est un jeu … Lire la suite

Masculin soustrait ou additionné au féminin ?

Nous avons tous une part de masculin et de féminin. Plutôt qu’opposées elles se nourrissent l’une de l’autre. Ceux/celles qui éprouvent très fortement l’un de ces principes sont hypersexualisés. Prenons l’exemple du macho : il étrangle inconsciemment son principe féminin, mais sait le reconnaître avec plus d’acuité que n’importe qui d’autre. Il réagit puissamment aux deux … Lire la suite

Travail et oeuvre

Un moment de tension Ma merveilleuse compagne reçoit toujours à dîner avec un brin d’exceptionnel dans l’atmosphère. Menu, présentation, propreté du décor, tout est soigneusement contrôlé. L’ambiance, dans les heures qui précèdent, en est électrisée. Le monde entier, autour de la chef d’orchestre, doit jouer sa partition comme elle l’entend. L’entier monde, j’en fais partie. … Lire la suite

Pourquoi ce besoin de haïr parfois nos très proches ?

Deux raisons contradictoires Dans ‘Sur le double jeu du je t’aime’, Alexandre Lacroix propose deux explications au fait de haïr momentanément les personnes auxquelles nous sommes le plus liés. Soit nous cherchons à reconquérir une marge de liberté; soit au contraire nous nous identifions tellement à l’autre que nous devenons aussi intraitables envers lui qu’envers … Lire la suite